Château de Coulon

 

                     Dans sa monographie en date de 1889, l’historien Alphonse Buhot de Kersers en donne la                      description suivante : Coulon est un rectangle, tel que nous le décrit un dénombrement                          de 1755, flanqué de deux pavillons, couvert d’ardoises. Les pavillons font saillie au midi et                       entre eux règne une terrasse bordée par la rivière (Le Fouzon). Bâti en moellons de grès,                Coulon comprend un rez-de-chaussée, un premier étage et un toit à croupes garni de        lucarnes. Des zones de pierre de taille, montant de pied jusqu’au faîte, forment autour des fenêtres d’étroits bandeaux, faisant ressaut vers le haut des ouvertures. Ces bandeaux sont bordés de très fines moulures comprenant un filet, une doucine et une mince baguette.

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Les fenêtres et lucarnes sont refendues de meneaux. A l’intérieur, on remarque l’escalier formé de rampes droites successives et une salle des gardes à voûtes surbaissées portées par un pilier central. La porte d’entrée est surmontée d’une cartouche à angles échancrés, dans lequel deux lions portent l’écu de la famile d’Orsanne.

 

Dans le pavillon nord, les peintures murales sur le thème de l’Amour, datant du début du XVIIe, sont inspirées du livre de Daniel Heinsius, Quaeris Quid Sit Amor, Emblemata Amatoria, sorti à Amsterdam en 1601. 

 

Coulon a fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques en 1994.